Quand on pense cuisine française, la blanquette de veau arrive forcément très vite à l’esprit. Mais saviez-vous que celle de Jean-Pierre Coffe connaît un succès fou ? Simple, authentique, généreuse… elle bluffe même les spécialistes. Découvrons ensemble ce secret bien gardé de la gastronomie classique.
Un plat familial devenu légendaire
Jean-Pierre Coffe, le célèbre critique culinaire au franc-parler, n’a jamais caché son amour pour les plats traditionnels. Sa version de la blanquette de veau en est l’exemple parfait : un plat du dimanche qui réchauffe le cœur et l’assiette.
Ce qui rend cette recette unique ? Son respect des bases, mais avec une touche de précision qui change tout. Une viande bien choisie, une cuisson douce et maîtrisée, et surtout… une sauce qui fait toute la différence.
Les ingrédients indispensables de la blanquette façon Coffe
Rien d’exotique ici. Juste des produits simples et bien sélectionnés. Voici ce qu’il vous faut pour 6 personnes :
- 1,2 kg de veau (épaule, jarret, tendron et quelques os pour le goût)
- 1 grosse carotte, 2 oignons, 1 gousse d’ail
- 50 g de beurre, 30 g de farine
- 1 litre de bouillon de bœuf, 3 tomates pelées et épépinées
- 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
- 5 clous de girofle, 1 cuillère à soupe de gros sel, quelques grains de poivre
Et pour la garniture :
- 200 g de champignons de Paris, 100 g d’oignons grelots
- 40 g de beurre, jus d’½ citron, 1 c. à café de sucre
Enfin, la fameuse sauce blanche onctueuse :
- 10 cl de crème liquide, 15 cl de crème fraîche entière
- 2 jaunes d’œufs, jus de citron selon le goût, sel et poivre
Les étapes magiques du chef
Voici comment Jean-Pierre Coffe transformait des ingrédients simples en pur moment de bonheur :
1. Une viande bien saisie
Faites revenir les morceaux de veau dans du beurre chaud jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Ce “croutage” est essentiel : il crée une base savoureuse pour votre bouillon. Ensuite, mettez la viande de côté et faites revenir les oignons dans la même matière grasse. Égouttez le tout, retirez l’excédent de gras, puis remettez la viande dans la cocotte.
2. Une cuisson lente et aromatique
Ajoutez la farine, faites-la dorer doucement, puis versez le bouillon petit à petit. Mélangez bien pour que ça n’attache pas. Ajoutez carotte, tomates, ail, bouquet garni, clous de girofle, sel, poivre et les os. Couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant 1h30.
3. Une garniture travaillée
Pendant ce temps, faites cuire les champignons avec un peu de jus de citron. Dans une autre casserole, cuisez les oignons grelots avec du sucre et un peu d’eau, sous couvercle. Ils doivent ressortir brillants et tendres. Un vrai plus pour la présentation !
4. Une sauce onctueuse, signature Coffe
Prenez la moitié du jus de cuisson filtré, faites-le réduire des 2/3. Ajoutez la seconde moitié, réduisez encore. Puis incorporez la crème liquide. Ensuite, fouettez les jaunes d’œufs avec la crème fraîche entière et ajoutez une louche du jus bien chaud. Retirez du feu et mélangez avec la sauce. Rectifiez avec quelques gouttes de jus de citron si besoin.
Le secret ? Un mariage parfait des saveurs
C’est cette manière progressive, respectueuse des produits, qui rend cette blanquette si bluffante. On sent chaque composant : le fondant de la viande, le moelleux des légumes, la finesse de la sauce. Une alchimie simple, mais redoutablement efficace.
Que servir avec cette merveille ?
Jean-Pierre Coffe lui-même recommandait un riz pilaf ou des pommes vapeur en accompagnement. Leur neutralité laisse toute leur place aux arômes du veau et de la sauce.
Un plat à transmettre et à refaire
Au final, ce plat est bien plus qu’une recette. C’est un héritage. Un clin d’œil à la cuisine française d’antan, portée par la passion de Jean-Pierre Coffe. Préparer cette blanquette, c’est offrir bien plus qu’un repas : c’est partager une histoire, une émotion, un moment de vrai plaisir.
